Par Stéphane Pallez, Présidente directrice générale du groupe FDJ
La parenthèse des Jeux s’est refermée, mais nous devons continuer à œuvrer ensemble pour relayer et amplifier la dynamique d’inclusion née cet été. Pour qu’elle perdure longtemps après que la Flamme olympique s’est éteinte.
Comme beaucoup de Françaises et de Français, j’ai été marquée par l’extraordinaire élan d’enthousiasme que les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ont fait naitre. Pendant ces semaines, notre pays s’est uni autour des mêmes valeurs et des mêmes rêves – quand beaucoup ne l’en croyaient plus capable.
FDJ était présent partout où battait le cœur des jeux. Nous avons ainsi pleinement pu prendre la mesure de la ferveur populaire, au Club France, dans les Clubs 24 de Lille, Marseille et Paris, ou encore dans les stations balnéaires de la tournée estivale “La grande fête des jeux” organisée par FDJ.
Comment faire pour que cet élan s’inscrive dans la durée ? Et qu’on parle de ces Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 dans 10, 20 ou même 50 ans, non seulement comme d’un événement exceptionnel mais aussi comme d’un accélérateur de progrès ?
Notre mémoire collective s’est enrichie de souvenirs forts, dont certains ont déjà des allures de mythe : la Seine transformée en théâtre flottant, la Flamme olympique s’élevant dans le ciel de Paris, la médaille d’or de l’équipe de France de rugby à 7 avec Antoine Dupont, le renouveau du ping français avec les frères Lebrun et la consécration du mythique Léon Marchand
Cet été a également vu émerger de nouveaux héros et héroïnes du sport, qui ont marqué durablement l’histoire de leur discipline à l’occasion de cet événement. Parmi les membres de la FDJ Sport Factory, Cassandre Beaugrand a ainsi été la première athlète française à remporter l’or en triathlon. Althéa Laurin, première médaille d’or en Taekwondo. Charles Noakes nous a ému en devenant médaille d’or du para badminton, Alexandre Léauté a quant à lui fait briller le para cyclisme français, en remportant quatre médailles dont deux en or. Seize athlètes de notre collectif ont ainsi remporté une ou plusieurs médailles et fait résonner l’hymne national.
Autant d’exemples qui inspireront les prochaines générations de sportifs. Leurs exploits ont d’ores-et-déjà donné, ou redonné, à beaucoup l’amour du sport. Il suffit d’observer le pic d’inscriptions enregistré par certains Clubs et fédérations pour s’en convaincre !
Mais l’envie ne suffit pas. L’accès à la pratique sportive n’est pas le même pour tous. L’âge, le sexe, le handicap, l’origine, la condition physique… constituent encore trop souvent des freins.
Ainsi, nous mesurons l’avancée d’avoir réussi à organiser à Paris les premiers Jeux olympiques paritaires de l’histoire, avec 50 % de places de qualification pour les femmes et 50 % pour les hommes.
Il y aura aussi un avant et un après pour les para-athlètes. 45 millions de Français ont suivi les Jeux Paralympiques à la télévision, et plus de 5 millions ont assisté au sacre des Bleus lors de la finale de cécifoot ! Un gain de visibilité et de reconnaissance qui doit maintenant servir de levier pour plus d’inclusion dans la société.
Enfin, les projets et les équipements sportifs déployés partout sur le territoire bénéficieront sur le long terme à des millions de pratiquants. À l’image des 54 terrains de sport en libre accès, installés dans le cadre du programme « Gagner du terrain » mené par FDJ avec le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques, l’Agence nationale du Sport et les collectivités locales.
La parenthèse des Jeux est maintenant refermée, mais nous devons continuer à œuvrer ensemble pour relayer et amplifier la dynamique d’inclusion qui est née cet été. Pour qu’elle perdure longtemps après que la Flamme olympique s’est éteinte.
Nous devons donc poursuivre nos engagements C’est ce que nous faisons aujourd’hui avec un beau symbole, « La Cipale », le mythique vélodrome Jacques-Anquetil au cœur du Bois de Vincennes à Paris, que FDJ et sa Fondation d’entreprise s’engagent à rénover pour 1,2 millions d’euros.
La réhabilitation de « La Cipale » permettra de rendre au public un équipement de proximité auquel il est attaché et également de favoriser l’accès à la pratique sportive pour tous.
Cette piste accueillera notamment des épreuves handisports et l’épreuve de cyclisme féminin « La Cipalienne ». Le chantier de restauration en lui-même contribuera à une dynamique d’inclusion, avec le soutien d’associations spécialisées dans l’insertion professionnelle de publics fragiles.
Entreprises partenaires, pouvoirs publics, citoyens… Nous avons toutes et tous un rôle à jouer pour faire plus que jamais du sport un tremplin vers plus d’égalité dans la société ! Et ainsi entretenir l’héritage des Jeux de Paris 2024 : pour qu‘on se souvienne de ce moment historique comme d’un tournant, lors duquel nous avons su dépasser nos limites et nous unir pour franchir les obstacles.
Un moment où les valeurs du sport ont été mises au service de l’ensemble de la société, pour progresser durablement vers plus d’inclusion et d’égalité.