- A fin septembre, chiffre d’affaires de 2 097 M€, en hausse de +12 % et de +6 % à périmètre comparable[1]
- Chiffre d’affaires des activités de jeux en France[2] en hausse de +8 %, à 1 907 M€
- Progression de la loterie de +7 %, à 1 500 M€, grâce à la bonne performance de toutes les gammes de jeux
- Croissance des paris sportifs et jeux en ligne en concurrence de +13 %, à 407 M€
- Le chiffre d’affaires en point de vente augmente de +3 % en France et de +9 % en intégrant l’Irlande. Le chiffre d’affaires digital ressort à 302 M€, +39 % ou +25 % à périmètre comparable, soit 15 % du chiffre d’affaires total
- Chiffre d’affaires des activités de jeux en France[2] en hausse de +8 %, à 1 907 M€
- Perspectives 2024 ajustées à la hausse
- Sur le périmètre FDJ, le Groupe attend dorénavant une progression de son chiffre d’affaires proche de +9 % et supérieure à +5 % pour ses activités de jeux en France, et une marge d’EBITDA courant de l’ordre de 25 %
- En intégrant Kindred à partir du 11 octobre et sur la base des activités conservées par FDJ, la croissance du chiffre d’affaires 2024 publié serait de l’ordre de +16 %, avec une marge d’EBITDA courant de l’ordre de 25 %
- Succès de l’offre d’achat sur Kindred
- FDJ détient une participation de 91,77 % de Kindred depuis le 11 octobre, qui sera portée à 100 % dans les prochaines semaines, après l’extension de la période d’offre jusqu’au 18 octobre puis le retrait obligatoire
- Cette acquisition donne naissance à un champion européen au profil diversifié et équilibré
- Confirmation par Moody’s du très bon score ESG du groupe FDJ, 1er du secteur Hôtels, Loisirs et Services
Boulogne, le 17 octobre 2024 (18h00) – La Française des Jeux (FDJ) communique son chiffre d’affaires à fin septembre 2024.
Stéphane Pallez, Présidente directrice générale du groupe FDJ, a déclaré : « FDJ continue d’afficher de solides performances, tant extra-financière que financière, qui nous permettent de confirmer notre solide trajectoire de croissance et de rentabilité sur l’ensemble de l’année. Cette performance est portée à la fois par la loterie et par les paris sportifs et jeux en ligne en concurrence, et par nos différents canaux de distribution, avec un réseau de points de vente en progression et une forte dynamique des jeux digitaux.
Le Groupe a, par ailleurs, franchi une étape majeure dans la mise en œuvre de sa stratégie avec la finalisation de l’acquisition Kindred, début octobre, qui donne naissance à un champion européen au profil diversifié et équilibré œuvrant au bénéfice de toutes ses parties prenantes. »
- Succès de l’offre publique d’achat sur Kindred et création d’un champion européen des jeux d’argent et de hasard
Au terme de la période d’offre terminée le 2 octobre, 195 659 291 certificats de dépôt suédois (SDR) de Kindred Group plc, soit 90,66 % du capital3, ont été apportés à l’offre. FDJ avait par ailleurs acquis directement auprès de Veralda 2 400 000 SDR de Kindred, soit 1,11 % du capital du Groupe[3].
FDJ a finalisé cette acquisition et, à l’issue du règlement-livraison des titres intervenu le 11 octobre, détient 91,77 % du capital de Kindred.
Par ailleurs, afin de permettre aux actionnaires de Kindred n’ayant pas apporté leurs titres de le faire dans des conditions inchangées, soit 130 SEK par SDR, FDJ a étendu son offre jusqu’au 18 octobre 2024 à 17h CEST. Dans ce cadre, le règlement-livraison de ces titres interviendra à partir du 29 octobre. Parallèlement, FDJ va mettre en œuvre une procédure de retrait obligatoire.
Kindred est l’un des cinq premiers acteurs des paris et jeux en ligne en Europe occidentale, présent dans sept des dix premiers marchés européens, au premier rang desquels les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la France, la Suède et la Belgique. Il propose une offre en ligne complète (paris sportifs et hippiques, poker et casino), exploitant des marques comme Unibet ou 32Red.
Cette opération, d’un montant de près de 2,5 milliards d’euros pour l’achat de l’intégralité des titres, donne naissance à un champion européen, avec un profil diversifié et équilibré, s’appuyant sur des activités exercées en monopole, principalement la loterie, en France et en Irlande, et des activités exercées en concurrence sur le marché des paris sportifs et jeux en ligne en Europe.
Le nouveau groupe combiné résultant de cette offre génèrera environ 26 % de son chiffre d’affaires à l’international et ses offres en ligne en concurrence représenteront environ 27 % de son chiffre d’affaires.
Le groupe FDJ estime[4] qu’il aurait enregistré :
- Si l’acquisition de Kindred était intervenue le 1er janvier 2023, un chiffre d’affaires combiné d’environ 3,5 milliards d’euros et un EBITDA courant combiné de l’ordre de 840 millions d’euros pour l’ensemble de l’exercice 2023 ;
- Si l’acquisition de Kindred était intervenue le 1er janvier 2024 :
- Un chiffre d’affaires combiné de 1,9 milliard d’euros et un EBITDA courant combiné de l’ordre de 490 millions d’euros pour le 1ersemestre 2024 ;
- Un chiffre d’affaires combiné de 2,8 milliards d’euros à fin septembre 2024.
Le 14 octobre, le conseil d’administration de Kindred a, conformément à l’engagement pris par FDJ lors de l’annonce de l’acquisition, décidé d’arrêter avant la fin de l’année l’exploitation de ses activités sur des marchés non régulés localement (Norvège et autres sites en .com).
- Confirmation par Moody’s du très bon score ESG de FDJ
Moody’s, fournisseur d’évaluations et de données environnementales, sociales et de gouvernance (ESG), a attribué un score de 71/100 à FDJ en 2024. FDJ conserve ainsi la 1ère place au sein des 39 entreprises du secteur Hôtels, Loisirs et Services. Le Groupe se classe, par ailleurs, à la 31ème place parmi les plus de 4 500 entreprises mondiales notées par Moody’s.
- Activité à fin septembre
À fin septembre 2024, le produit brut des jeux (PBJ) s’élève à 5 393 millions d’euros, en hausse de +12,2 %. Après 3 403 millions d’euros de prélèvements publics, le produit net des jeux (PNJ) ressort à 1 990 millions d’euros, en progression de +12,3 %.
En tenant compte du produit des autres activités, de 107 millions d’euros, le chiffre d’affaires du groupe FDJ à fin septembre s’établit à 2 097 millions d’euros, en progression de +11,9 % et de +5,8 % à périmètre comparable.
Chiffre d’affaires* (en millions d’euros)
M€ | 9M 2024 | 9M 2023 | Var. % |
Dont à périmètre comparable | T3 2024
|
T3 2023 | Var. % |
Dont à périmètre comparable |
Loterie | 1 500 | 1 407 | +6,6 % | +6,6 % | 495 | 449 | +10,0 % | +10,0 % |
Paris sportifs et jeux en ligne en concurrence | 407 | 360 | +13,3 % | +5,0 % | 113 | 103 | +10,3 % | +0,6 % |
International et Paiement & Services | 190 | 108 | NS | -3,4 % | 61 | 33 | NS | +2,1 % |
Total Groupe | 2 097 | 1 875 | +11,9 % | +5,8 % | 669 | 586 | +14,2 % | +8,0 % |
* Chiffre d’affaires : produit net des jeux et produit des autres activités
Chiffre d’affaires de 2 097 millions d’euros, en hausse de +11,9 % et de +5,8 % à périmètre comparable
- Le chiffre d’affaires des activités de jeux en France s’inscrit en progression de +8,0 %, à 1 907 millions d’euros.
- Le chiffre d’affaires de la loterie s’établit à 1 500 millions d’euros, en hausse de +6,6 %. La dynamique digitale reste très forte, en progression de +23,9 %, portant la pénétration digitale de la loterie à 14,0 % comparé à 12,0 % à fin septembre 2023.
Le chiffre d’affaires des jeux instantanés progresse de +7,8 %, porté par le succès des animations du portefeuille de jeux dont les lancements de Ticket d’Or (5 €) début janvier et du jeu phygital Maxi Black Jack (5 €) en mai.
Le chiffre d’affaires des jeux de tirage progresse de +4,7 % et de +9,9 % hors Amigo. Cette performance est portée notamment par EuroDreams et par des jackpots Euromillions plus attractifs qu’en 2023, tandis qu’Amigo a renoué avec la croissance depuis début juin.
- Le chiffre d’affaires des paris sportifs et jeux en ligne en concurrence s’établit à 407 millions d’euros, en progression de +13,3 % et de +5,0 % à périmètre comparable.
Après l’Euro, les paris sportifs ont également bénéficié des Jeux Olympiques de Paris 2024 qui, bien qu’ils soient un événement de moindre importance à l’échelle des paris sportifs, ont néanmoins animé l’offre.
L’activité en ligne continue de bénéficier d’une croissance soutenue, de +28,4 % à périmètre comparable. Cette performance reflète la dynamique intrinsèque de ParionsSport en ligne, qui bénéficie également de l’attractivité du poker avec un niveau élevé de ventes croisées.
- Le chiffre d’affaires des autres activités (International et Paiement & Services) s’établit à 190 millions d’euros, comparé à 108 millions d’euros à fin septembre 2023, une progression attribuable à l’intégration de PLI, qui réalise une bonne performance, notamment portée par EuroDreams et par les jeux instantanés.
- Par canal de distribution :
- Le chiffre d’affaires digital progresse très fortement, de +39,3 % compte tenu des acquisitions de PLI et de ZEturf et de +24,8 % à périmètre comparable. Cette progression est portée tant par les paris sportifs et jeux en ligne en concurrence que par la loterie en ligne, qui bénéficie du très fort taux de digitalisation d’EuroDreams, ainsi que de l’attractivité des jeux instantanés et de l’offre exclusive en ligne. Ainsi, la part du digital dans le chiffre d’affaires s’établit à 15,2 % versus 12,2% à fin septembre 2023. Cette performance est toujours largement attribuable à la progression du nombre de joueurs.
- Le chiffre d’affaires en point de vente augmente de +8,6 %, une augmentation principalement attribuable à l’intégration de PLI. En France, le chiffre d’affaires en point de vente a progressé de +2,7 %.
Au 3e trimestre 2024, le chiffre d’affaires ressort à 669 millions d’euros, en hausse de +14,2 % et de +8,0 % à périmètre comparable. Sur le trimestre, l’on peut noter que les tirages à jackpot élevé Euromillions ont été plus nombreux qu’au 3e trimestre 2023, et que le jeu Amigo a pleinement retrouvé une base de comparaison identique, tandis que la marge de l’opérateur sur les paris sportifs a été, comme attendu, plus basse qu’au 1er semestre de l’exercice.
Trésorerie disponible de 908 millions d’euros et excédent net de trésorerie de 636 millions d’euros à fin septembre
Pour financer l’acquisition des titres Kindred pour près de 2,5 milliards d’euros, FDJ a eu recours à un crédit relais de 2 milliards d’euros, tiré le 7 octobre, qu’il souhaite refinancer à des conditions attractives, notamment par une émission obligataire, en visant une notation « Investment grade »[5].
À fin septembre, le Groupe dispose également d’une trésorerie disponible[6] de 908 millions d’euros et d’un excédent net de trésorerie (ENT)[7] de 636 millions d’euros.
- Perspectives
Au vu de la performance du Groupe à fin septembre et compte tenu d’une base de comparaison qui intègre ZEturf et PLI au 4e trimestre 2023, respectivement à partir du 29 septembre et du 3 novembre, FDJ ajuste à la hausse son objectif de chiffre d’affaires et de marge d’EBITDA courant 2024. Le Groupe prévoit dorénavant une progression de son chiffre d’affaires proche de +9 %, et supérieure à +5 % pour celui des activités de jeux en France, avec une marge d’EBITDA courant de l’ordre de 25 %. Initialement, les objectifs 2024 communiqués par le Groupe étaient respectivement de l’ordre de +8 %, +5 % et 24,5 %.
En intégrant Kindred à partir du 11 octobre et sur la base des activités conservées par FDJ, le Groupe estime que sa croissance de chiffre d’affaires publié serait de l’ordre de +16 % avec une marge d’EBITDA courant de l’ordre de 25 %.
Prochaine communication financière
FDJ publiera ses résultats 2024 le jeudi 6 mars 2025 avant Bourse.
[1] Hors la contribution de PLI et de ZEturf sur 2024, et du B2C de Sporting sur 2023
[2] Loterie et paris sportifs sous droits exclusifs et paris et jeux en ligne en concurrence.
[3] Hors autocontrôle
4 FDJ a procédé à une estimation du chiffre d’affaires et de l’EBITDA courant combinés pour l’exercice 2023 et pour les 3 premiers trimestres de 2024 afin d’illustrer les effets significatifs que l’acquisition de Kindred auraient eus sur le groupe FDJ si celle-ci était intervenue respectivement le 1er janvier 2023 et le 1er janvier 2024 et sur la base du périmètre qui serait effectivement conservé par FDJ. Ce périmètre a été annoncé le 22 janvier 2024 avec la sortie prévue de la Norvège et d’autres sites en .com, sauf s’il existe une opportunité claire pour une licence locale (par exemple, en Finlande ou un projet de loi vise à mettre en place un système de licences pour les paris en ligne, les machines à sous en ligne et les jeux de casino, d’ici début 2027). Par ailleurs, Kindred a annoncé sa sortie graduelle du marché américain, sortie finalisée à la fin du 1er semestre 2024. En l’absence d’informations financières publiées par Kindred sur les marchés du périmètre que le Groupe a annoncé ne pas conserver, FDJ a estimé le chiffre d’affaires et l’EBITDA courant réalisés par Kindred sur ce périmètre sans tenir compte des potentielles synergies et coûts de sortie. Les informations ont été préparées sur la base des comptes publiés par Kindred en normes IFRS et en harmonisant la présentation du chiffre d’affaires sur celle du groupe FDJ (soit la somme du produit net des jeux et du produit des autres activités). Le taux moyen EUR/GBP utilisé est de 0,865675 pour 2023, de 0,854647 pour le 1er semestre 2024 et de 0,851351 pour les données à fin septembre 2024.
[5] Sur la base de perspectives intégrant une stabilité de l’environnement législatif (notamment fiscal et social) et réglementaire du marché des jeux d’argent et de hasard dans les pays où le Groupe opère qui sinon pourrait obérer ses performances économiques et financières.
[6] Trésorerie mobilisable = trésorerie & équivalents de trésorerie nette des fonds Euromillions, et les dépôts mobilisables à moins de trente-deux jours
[7] Il correspond aux actifs financiers non courants, actifs financiers courants et trésorerie et équivalents de trésorerie, nets des passifs financiers non courants et des passifs financiers courants, diminués : des dépôts et cautionnements donnés, courants et non courants ; de la trésorerie soumise à restriction ; des sommes allouées exclusivement aux gagnants du jeu Euromillions ; des titres non consolidés, principalement composés de parts de fonds de capital-risque (FDJ Ventures).