- Chiffre d’affaires de 2 621 millions d’euros, en progression de +6,5 % et de +2,8 % à périmètre comparable[1]
- Solides fondamentaux de la loterie, +4,9% hors Euromillions et Amigo
- Bonne dynamique des paris sportifs et jeux en ligne en concurrence de +10,9 %, confortée par une présence sur tous les segments de jeu
- Forte progression de l’ensemble des jeux en ligne avec une hausse de +18,8 % du produit net des jeux (PNJ)[2], à près de 13 % du PNJ du Groupe
- Intégration de Premier Lotteries Ireland et de ZEturf conforme aux attentes
- EBITDA courant de 657 M€, en hausse de +11,3 %, soit une marge de 25,1 %
- Hors éléments de fin d’année non reproductibles, la marge serait de 24,3 %
- Résultat net de 425 M€, qui a bénéficié du niveau élevé d’EBITDA courant et de la très forte variation du résultat financier
- Une croissance responsable avec des engagements sociétaux reconnus
- Modèle de jeux extensif et récréatif renforcé et poursuite des engagements de réduction de la part du produit brut des jeux généré par des joueurs à risque élevé
- Mise en œuvre du partenariat avec le monde associatif pour soutenir la prévention du jeu des mineurs : 10 M€ sur la période 2023-2027
- Maintien au meilleur niveau des notations extra-financières
- Une performance au bénéfice de toutes les parties prenantes
- 4,3 milliards d’euros de contribution aux finances publiques
- 56 000 emplois pérennisés ou créés en France
- 983 millions d’euros de rémunérations versés aux détaillants
- Progression significative du dividende[3] à 1,78 euro par action, soit un taux de distribution de 80 %
- Objectifs 2024 : progression du chiffre d’affaires des activités de loterie et de paris sportifs et jeux en ligne en concurrence en France de l’ordre de +5 %. Avec la contribution des autres activités (International, Paiement & Services), la croissance du chiffre d’affaires du Groupe serait de l’ordre de +8 %. Marge d’EBITDA courant de l’ordre de 24,5 %
- Le 22 janvier 2024, FDJ a annoncé lancer une offre publique d’achat (OPA) sur Kindred pour créer un champion européen des jeux d’argent et de hasard
- L’OPA sera ouverte le 20 février 2024 pour une période de neuf mois. Sa réalisation restera notamment soumise à l’obtention des autorisations réglementaires
Boulogne, le 15 février 2024 (7h00) – La Française des Jeux (FDJ), premier opérateur de jeux d’argent et de hasard en France, annonce ses résultats 2023 et ses perspectives 2024.
Stéphane Pallez, Présidente directrice générale du groupe FDJ, a déclaré : « FDJ a réalisé cette année une croissance et des résultats solides. Le Groupe a franchi en 2023 une étape majeure dans la mise en œuvre de sa stratégie avec la finalisation de l’acquisition de Premier Lotteries Ireland et de ZEturf. Le projet d’acquisition de Kindred, annoncé fin janvier, permettrait la naissance d’un champion européen et une création de valeur significative au bénéfice de l’ensemble des parties prenantes, dans le respect de notre modèle alliant performance et responsabilité. »
Chiffres clés (en millions d’euros)
2023 | 2022 | Var. | |
Chiffre d’affaires* | 2 621 | 2 461 | +6,5 % |
Résultat opérationnel courant | 532 | 459 | +15,8 % |
Résultat net | 425 | 308 | +38,1 % |
Dividende par action (€) | 1,78 | 1,37 | +29,9 % |
EBITDA courant** | 657 | 590 | +11,3 % |
Marge d’EBITDA courant /chiffre d’affaires | 25,1 % | 24,0 % |
* Chiffre d’affaires : produit net des jeux et produit des autres activités
** EBITDA courant : résultat opérationnel courant retraité des dotations aux amortissements
Faits marquants de l’exercice 2023
Loterie et Paris sportifs et jeux en ligne en concurrence
- Solides fondamentaux de la loterie : chiffre d’affaires de 1 938 millions d’euros, en progression de +1,1 % et de +4,9 % hors Euromillions et Amigo.
- Succès de l’animation du portefeuille de jeux instantanés, tels les lancements et relancements de Carré Or en janvier, Club Color en mars, As de Cœur en octobre et Mission Nature en novembre.
- Réussite du lancement d’EuroDreams en partenariat avec huit loteries européennes
Ce jeu, dont le premier tirage a eu lieu le 6 novembre, propose un gain de 20 000 euros mensuels pendant trente ans au rang 1 et de 2 000 euros mensuels pendant cinq ans au rang 2.
EuroDreams est un succès, en particulier en ligne, ce jeu ayant le taux de digitalisation le plus élevé des jeux de tirage.
-
- Faible nombre de tirages Euromillions à jackpot élevé (> 75 millions d’euros)
Après un exercice 2022 qui avait enregistré un nombre record de tirages Euromillions à jackpot élevé (43), 2023 a été marqué par le faible nombre de ces tirages (23), particulièrement au 2nd semestre (8 contre 27 en 2022), ce qui a affecté les mises globales compte tenu de la forte attractivité de tels jackpots. Néanmoins, les mises sur les jackpots élevés proposés en 2023 ont atteint des niveaux historiquement très importants.
Euromillions étant un jeu au taux de transformation des mises en chiffre d’affaires élevé, ce dernier a donc été particulièrement affecté par le faible nombre de tirages à jackpots élevés. Il en est de même pour la performance de la loterie en ligne, ce jeu ayant un taux de digitalisation important.
Le produit net des jeux de la loterie en ligne progresse de plus de +10 %, et de plus de +17 % hors Euromillions. Cette performance est principalement attribuable à une nouvelle progression du nombre de joueurs. En effet, plus de 5 millions de joueurs ont joué au moins une fois dans l’année à un jeu de loterie en ligne de FDJ.
En termes de jeu responsable, l’objectif de réaliser moins de 2 % du produit brut des jeux de la loterie en ligne avec des joueurs à risque élevé a été atteint en 2023.
-
- Nouvelle formule d’Amigo
Amigo, jeu en point de vente avec un tirage toutes les 5 minutes, a été relancé début juin 2023 avec une formule revue conformément à la décision de l’Autorité nationale des jeux. Cette révision porte notamment sur la réduction du nombre de tirages (avec une suspension pendant 15 minutes par heure entre 6 heures et 14 heures) et du montant maximum par prise de jeu (8 euros contre 20 euros). Depuis son relancement, l’activité d’Amigo est stabilisée sur un niveau en baisse de l’ordre de -25 % par rapport à la même période de 2022.
- Bonne dynamique des paris sportifs et jeux en ligne en concurrence, confortée par une présence sur toutes les verticales de ces jeux
FDJ est historiquement présente sur les paris sportifs en point de vente et en ligne, sur le poker en ligne depuis fin 2022 et sur les paris hippiques en ligne depuis l’acquisition de ZEturf fin 2023.
Les paris sportifs et jeux en ligne en concurrence confirment leur bonne dynamique avec un chiffre d’affaires en progression de +10,9 %, à 518 millions d’euros, et de +8,4 % hors ZEturf.
Cette performance repose sur un marché des paris sportifs toujours porteur qui a notamment bénéficié de la dynamique induite par la Coupe du Monde de football de la FIFA fin 2022. Pour la 3e année consécutive, ParionsSport en ligne a gagné des parts de marché. La progression du chiffre d’affaires s’explique également par la première consolidation de ZEturf au
4e trimestre et des résultats sportifs favorables à l’opérateur, en particulier pendant la Ligue des Champions et la Ligue 1. En outre, l’offre de poker est un succès, avec près de 20 % des joueurs de paris sportifs en ligne qui y jouent également.
- Forte progression des jeux en ligne : produit net des jeux (PNJ) en hausse de +18,8 % à près de 13 % du total, comparé à plus de 11 % en 2022
La bonne dynamique des activités en ligne du Groupe, loterie d’une part et paris sportifs et jeux en ligne en concurrence d’autre part, permet à FDJ d’enregistrer une progression de +18,8 % de son produit net des jeux en ligne, qui représente près de 13 % du PNJ total comparé à plus de 11 % en 2022. Hors l’intégration de PLI et de ZEturf au 4e trimestre, la progression annuelle du PNJ des activités de jeux en ligne aurait été de +13,9 %.
Confirmation des droits exclusifs de La Française des Jeux par le Conseil d’État
Saisi en décembre 2019 par une association et plusieurs sociétés de jeux d’argent et de hasard, le Conseil d’État a jugé, le 14 avril 2023, que les droits exclusifs de La Française des Jeux sont conformes au droit de l’Union européenne. Il a également jugé que la durée de vingt-cinq ans de ses droits exclusifs, définie dans le cadre la loi Pacte, n’est pas excessive.
Concernant la soulte de 380 millions d’euros versée à l’État au titre de ses droits exclusifs, le Conseil d’État se prononcera après la décision de la Commission européenne sur le caractère approprié de cette somme, à la suite de son enquête au titre des aides d’État lancée en juillet 2021.
Opérations de croissance externe
- Premier Lotteries Ireland (PLI)
Le 3 novembre 2023, FDJ a finalisé l’acquisition de 100 % du capital de Premier Lotteries Ireland, détenteur des droits exclusifs pour opérer la loterie nationale irlandaise jusqu’en 2034, après l’autorisation du régulateur de la loterie nationale irlandaise. Cette opération s’inscrit dans l’ambition stratégique de FDJ de devenir un opérateur B2C à l’international, qui opère ainsi, pour la première fois, une loterie étrangère.
Le plan stratégique de PLI vise à accélérer sa croissance et accroître sa rentabilité en s’appuyant sur un partage des meilleures pratiques des deux opérateurs de manière à capitaliser sur l’expérience de FDJ pour animer le portefeuille de jeux instantanés de PLI, dynamiser la base de joueurs aux jeux de tirage, et poursuivre l’amélioration de l’expérience digitale des joueurs irlandais.
- ZEturf
L’acquisition du groupe ZEturf, opérateur de paris hippiques en ligne et de paris sportifs en ligne sous la marque ZEbet, a été finalisée le 29 septembre 2023 à la suite de l’autorisation de l’Autorité de la concurrence.
ZEturf complète l’offre de paris en ligne de FDJ, qui devient le 4e opérateur du marché français des paris sportifs et jeux en ligne en concurrence, avec une part de marché supérieure à 10 %.
Afin de bénéficier pleinement du rapprochement avec ZEturf et des synergies au sein de son activité en ligne en concurrence, le groupe FDJ va adopter une nouvelle organisation de cette activité, conforme aux engagements pris auprès de l’Autorité de la concurrence.
Engagements sociétaux
- Soutien accru en faveur de la prévention du jeu des mineurs
Pour renforcer plus encore ses actions en faveur du jeu responsable, FDJ soutient, à hauteur de 10 millions d’euros sur la période 2023-2027, le programme de prévention du jeu des mineurs ciblé sur les jeunes mis en œuvre par l’association ARPEJ[4].
- Notations extra-financières maintenues aux meilleurs niveaux
- Pour la cinquième année consécutive, Moody’s ESG Solutions a attribué à FDJ la notation de durabilité la plus élevée du secteur « Hôtels, Loisirs et Services » avec 72/100. Le deuxième opérateur du secteur a obtenu la notation de 53/100. Le Groupe se classe ainsi à la 20e position sur près de 5 000 entreprises mondiales suivies par Moody’s ESG Solutions.
- FDJ se maintient dans le Top 3 de son secteur dans la notation de S&P Global ESG Scores malgré des exigences accrues.
- MSCI a relevé la notation de durabilité de FDJ de « A » en 2021 et en 2022 à « AA » en 2023, avec une notation maximale de 10/10 sur le volet environnemental.
- Une performance qui bénéficie à toutes les parties prenantes
Pour la huitième année consécutive, le Bureau d’information et de prévision économique (BDO-Bipe) a évalué la contribution économique et sociale du groupe FDJ en France.
- En 2023, la contribution de FDJ à la richesse nationale ressort à 6,6 milliards d’euros, soit 0,25 % du Produit intérieur brut (PIB) ;
- En termes d’emplois, le groupe FDJ a permis par son activité de créer ou pérenniser 56 000 emplois en France, dont 21 800 dans le réseau de bars-tabacs-presse.
- La croissance de FDJ profite à la collectivité nationale et notamment aux finances publiques avec plus de 4,3 milliards d’euros de contribution globale, dont 4,1 milliards d’euros de prélèvements publics sur les jeux, qui bénéficient :
-
- Au patrimoine français en péril. Grâce aux jeux de loterie Mission Patrimoine, plus de 28 millions d’euros ont été versés à la Fondation du Patrimoine au titre de l’édition 2023 ;
- Et au sport français, tant professionnel qu’amateur, via l’action de l’Agence nationale du sport (ANS).
L’impact économique de l’entreprise est significatif, en particulier en faveur :
- Du commerce de proximité, avec 983 millions d’euros de rémunérations versées à ses plus de 29 000 détaillants ;
- Des fournisseurs français, avec 648 millions d’euros d’achats, très majoritairement auprès de PME-ETI, soit près de 85 % du total des achats.
La création de valeur du groupe FDJ est partagée entre les collaborateurs et les actionnaires, avec :
- Des frais de personnel de 369 millions d’euros, dont une prime de participation et intéressement qui représente 24 % de la masse salariale[5];
- 262 millions d’euros de dividendes au titre de l’exercice 2022, qui bénéficient notamment aux associations d’anciens combattants, actionnaires historiques, pour financer leurs actions sociales et à près de 400 000 actionnaires individuels.
Évènements post-clôture
Le 22 janvier 2024, FDJ a annoncé lancer une offre publique d’achat (OPA) sur Kindred, un leader européen des paris et jeux en ligne, pour mettre en œuvre son ambition de devenir un acteur international des jeux d’argent et de hasard, et ainsi créer un champion européen.
Cette offre :
- Est faite au prix de 130 SEK par action cotée au Nasdaq Stockholm, et correspond à une valeur d’entreprise de Kindred de 2,6 milliards d’euros ;
- et sera créatrice de valeur pour les actionnaires de FDJ. Elle devrait notamment se traduire par un effet relutif supérieur à 10 % sur le dividende par action, dès celui versé au titre de l’exercice 2025.
- L’opération prend la forme d’une offre publique d’achat, qui sera ouverte le 20 février 2024 pour une période de neuf mois. La réalisation de l’OPA restera notamment soumise à l’obtention des autorisations réglementaires et à l’acquisition par FDJ d’au moins 90 % du capital de Kindred.
Objectifs 2024
En cohérence avec les objectifs moyen-terme du Groupe, FDJ vise en 2024 :
- Une progression du chiffre d’affaires des activités de loterie et de paris sportifs et jeux en ligne en concurrence en France de l’ordre de +5 %. Avec la contribution des autres activités (International, Paiement & Services), la croissance du chiffre d’affaires du Groupe serait de l’ordre de +8% ;
- et une marge d’EBITDA courant de l’ordre de 24,5 %.
A date, ces projections n’intègrent aucun élément lié à l’offre publique d’achat sur Kindred.
En 2024, la loterie bénéficiera de l’apport d’EuroDreams en année pleine mais continuera d’être affectée par la nouvelle formule d’Amigo dans le comparatif jusqu’à début juin. Un niveau normatif de tirages Loto et Euromillions à jackpots élevés a été retenu.
Sur les paris sportifs et jeux en ligne en concurrence, l’exercice 2024 sera marqué par de nombreux événements sportifs importants (Coupe d’Afrique des Nations, UEFA EURO 2024, Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024) et FDJ continuera de capitaliser sur l’enrichissement de son offre. Le niveau de marge élevé enregistré par l’opérateur sur les paris sportifs en 2023 ne semble pas pouvoir être reconduit sur l’exercice 2024. Enfin, la mise en place d’une nouvelle organisation afin de bénéficier pleinement du potentiel du rapprochement avec ZEturf, conforme aux engagements pris auprès de l’Autorité de la concurrence, se poursuit.
Dans le même temps, le Groupe continuera de développer ses engagements sociétaux, en particulier en faveur de la lutte contre le jeu des mineurs et le jeu excessif.
Activité et résultats 2023
- Chiffre d’affaires de 2 621 millions d’euros, en progression de +6,5 % et de +2,8 % à périmètre comparable
Le produit brut des jeux (PBJ = mises – gains des joueurs) ressort à 6 710,4 millions d’euros (+2,8 %). Le produit net des jeux (PNJ = PBJ – prélèvements publics sur les jeux) constitue la rémunération du groupe FDJ sur les jeux. Après 4 237,1 millions d’euros de prélèvements publics (+2,2 %), le PNJ s’établit à 2 481,4 millions d’euros (+3,9 %). Après la prise en compte du produit des autres activités pour 140,0 millions d’euros, le chiffre d’affaires du Groupe s’établit à 2 621,4 millions d’euros, en progression de +6,5 % et de +2,8 % à périmètre comparable.
M€ | 2023 | 2022 | Var° M€ | Var° % | Impact de périmètre | Var° organique |
Loterie | 1 937,8 | 1 916,2 | +21,5 | +1,1% | – | +1,1% |
Paris sportifs et jeux en ligne en concurrence |
518,1 | 467,0 | +51,1 | +10,9% | +2,5% | +8,4% |
Autres activités | 165,5 | 77,8 | +87,6 | +112,6% | +104,7% | +7,9% |
Total Groupe | 2 621,4 | 2 461,1 | +160,3 | +6,5% | +3,7% | +2,8% |
- Résultat opérationnel courant de 532 millions d’euros et EBITDA courant de 657 millions d’euros, soit un taux de marge d’EBITDA courant sur chiffre d’affaires de 25,1 % contre 24,0 % en 2022
Les coûts des ventes s’établissent à 1 392,5 millions d’euros (+4,7 %). Ils sont constitués pour 983 millions d’euros (+1,9 %) de la rémunération versée aux détaillants, dont l’évolution est corrélée à celle des mises en point de vente. La progression des autres coûts des ventes, +44,6 millions d’euros, est principalement due aux acquisitions, notamment celle d’Aleda.
Les coûts marketing et communication comprennent les coûts de publicité et de conception des offres, ainsi que les coûts de développement et d’exploitation informatiques des jeux et services. Ils s’établissent à 455,6 millions d’euros. Leur retrait de -1,2 % est principalement attribuable à celui des dépenses publicitaires, notamment la communication corporate, qui ressortent à 1 % du PBJ.
Les coûts administratifs et généraux regroupent principalement les frais de personnel et de fonctionnement des fonctions centrales, ainsi que les coûts des bâtiments et des infrastructures informatiques. Leur augmentation de +14,2 %, à 241,5 millions d’euros, est notamment liée à un effet périmètre ainsi qu’à la dotation exceptionnelle de 10 millions d’euros relative au soutien d’actions de prévention du jeu des mineurs menées par le monde associatif pour la période 2023-2027.
Le résultat opérationnel courant (ROC) du Groupe s’établit ainsi à 531,8 millions d’euros, en hausse de +15,8 %.
Les dotations nettes aux amortissements sont de 125,1 millions d’euros contre 130,9 millions d’euros en 2022.
L’EBITDA courant, résultat opérationnel courant retraité des dotations aux amortissements, s’établit à 656,8 millions d’euros, en hausse de +11,3 %, soit une marge d’EBITDA courant de 25,1 %, en progression par rapport aux 24,0 % enregistrés en 2022.
Le niveau d’EBITDA courant reflète notamment la dynamique digitale soutenue. Il tient compte du niveau exceptionnel de résultats sportifs favorables à l’opérateur en fin d’année et d’une reprise de provisions relatives à des litiges avec d’anciens courtiers-mandataires. Sans ces éléments, le taux de marge ressortirait à 24,3 %.
- Résultat net de 425 millions d’euros
En 2023, les produits et charges opérationnels non courants sont stables, à -10,6 millions d’euros, et incluent notamment des coûts liés aux opérations de croissance externe.
Le résultat opérationnel s’établit à 521,1 millions d’euros en 2023, en hausse de +16,1 % par rapport à 2022.
La variation du résultat financier (+42,7 millions d’euros en 2023 contre -28,7 millions d’euros en 2022) s’explique principalement par le niveau élevé des taux d’intérêt qui rémunèrent la trésorerie du Groupe alors qu’en 2022, le recul des marchés avait affecté le résultat financier du Groupe. La révision, fin 2022, de la politique de placements du Groupe a permis de bénéficier en 2023 du plein potentiel de cette hausse des taux.
La charge d’impôt ressort à 141,0 millions d’euros, soit un taux effectif de 25,0 %.
Le résultat net consolidé s’élève ainsi à 425,1 millions d’euros par rapport aux 307,9 millions d’euros de 2022.
Par activité
L’organisation du Groupe s’articule autour de trois segments opérationnels : deux « Business Units » (BU), la Loterie et les Paris sportifs et jeux en ligne en concurrence, et les activités de diversification (International, dont PLI, et Paiement & Services) avec des fonctions support transverses (notamment client, distribution et systèmes d’information). Par ailleurs, la holding regroupe principalement les coûts centraux.
La marge contributive constitue un des principaux indicateurs de performance de ces segments. Elle se calcule par différence entre le chiffre d’affaires des segments, les coûts des ventes (dont la rémunération des détaillants) et les coûts de marketing et de communication (hors amortissements) qui leur sont attribués.
- Loterie
Le chiffre d’affaires de la loterie s’établit à 1 937,8 millions d’euros, en hausse de +1,1 %.
Les coûts des ventes s’établissent à 1 045,5 millions d’euros (+1,2 %) et correspondent principalement à la rémunération des détaillants, dont l‘évolution est corrélée à celle des mises réalisées dans les points de vente.
Les coûts marketing et communication ressortent à 169,6 millions d’euros, en baisse de – 2,7 % principalement liée à celle des frais publi-promotionnels.
La marge contributive de la loterie ressort à 722,6 millions d’euros, soit un taux de marge contributive sur chiffre d’affaires de 37,3 %, en progression par rapport aux 37,0 % de 2022.
- Paris sportifs et jeux en ligne en concurrence
Le chiffre d’affaires des paris sportifs et jeux en ligne en concurrence ressort à 518,1 millions d’euros, en progression de +10,9 % par rapport à 2022 et de +8,4 % hors la première consolidation de ZEturf au 4e trimestre. Stable à fin septembre 2023 par rapport à 2022, la marge de l’opérateur[6] a fortement progressé au 4e trimestre en comparaison avec le taux bas du 4e trimestre 2022 attribuable en grande partie aux victoires des favoris lors des matchs de la Coupe du Monde. Ainsi, sur l’ensemble de l’exercice, la marge de l’opérateur s’établit à plus de 11 %, en hausse par rapport à son niveau de 2022.
Les coûts des ventes s’établissent à 238,8 millions d’euros, soit une progression de +1,6 %. Ils correspondent principalement à la rémunération des détaillants dont l‘évolution est corrélée à celle des mises en points de vente. Les autres coûts des ventes progressent notamment du fait de l’intégration de ZEturf et de la première année du poker.
Les coûts marketing et communication ressortent à 125,9 millions d’euros (+9,8 %). Hors ZEturf, ils ne progressent que de +3,4 %, portés par le développement de l’offre tandis que les coûts publi-promotionnels reculent.
La marge contributive des paris sportifs s’inscrit à 153,4 millions d’euros, soit un taux de marge contributive sur chiffre d’affaires de 29,6 %, à comparer aux 25,1 % de 2022.
- Autres activités
Les autres activités (International incluant PLI, Paiement & Services) enregistrent un chiffre d’affaires de 165,5 millions d’euros. L’augmentation de 87,6 millions d’euros par rapport à 2022 est essentiellement attribuable à l’effet année pleine des acquisitions de L’Addition (fin juillet 2022) et d’Aleda (fin novembre 2022) et à la contribution de PLI à compter de novembre 2023.
La marge contributive de 15,3 millions d’euros en 2023 est principalement attribuable à PLI. Par ailleurs, comme annoncé, des mesures ont été prises pour améliorer la rentabilité des activités du Groupe au Royaume-Uni qui est à l’équilibre en marge contributive.
- Holding
Les coûts de holding s’établissent à 234,5 millions d’euros. Leur augmentation de 18,1 millions d’euros par rapport à 2022 est essentiellement attribuable à la dotation au bénéfice des actions de prévention du jeu des mineurs et aux effets de périmètre.
Solide structure financière et trésorerie disponible de 855 millions d’euros
Les investissements corporels et incorporels du Groupe ont atteint 124,7 millions d’euros, contre 104,1 millions d’euros en 2022. Ils portent principalement sur le développement des systèmes d’information et de back-office, ainsi que sur les terminaux de prises de jeux en point de vente.
Les acquisitions de ZEturf et PLI ont représenté 483 millions d’euros, tenant compte de la dette nette des sociétés acquises.
La variation normalisée de fonds de roulement lié à l’activité (retraité d’impacts calendaires et des lots non réclamés) ressort à un excèdent de 54 millions d’euros. Ainsi, sur la base d’un EBITDA courant de 657 millions d’euros, le cash-flow libre[7] s’établit à 586 millions d’euros, en progression par rapport aux 545 millions d’euros de 2022, avec un taux de conversion de l’EBITDA courant en cash à 89 %.
A fin décembre 2023 :
- Les capitaux propres du Groupe ressortent à 1 071,1 millions d’euros sur un total de bilan de 3 760,8 millions d’euros ;
- L’excédent net de trésorerie[8], l’un des indicateurs représentatifs du niveau de trésorerie nette du Groupe, s’établit à 671 millions d’euros, en baisse par rapport aux 900 millions d’euros retraités[9] à fin 2022 ; FDJ dispose d’une trésorerie disponible[10] de 855 millions d’euros.
Dividende
Le conseil d’administration de FDJ, réuni le mercredi 14 février, a arrêté les comptes 2023 du Groupe. Il proposera à l’assemblée générale du 25 avril 2024 un dividende de 1,78 euro par action, en progression de +30 %, soit un taux de distribution de 80 % en ligne avec les engagements du Groupe. La mise en paiement interviendra le 7 mai 2024.
Les procédures d’audit sur les comptes consolidés ont été effectuées. Le rapport de certification sera émis après finalisation des vérifications spécifiques prévues par la loi.
Une présentation financière est disponible sur le site du groupe FDJ :
https://www.groupefdj.com/publications-et-resultats
Les comptes consolidés 2023 sont disponibles, en français et en anglais, sur le site du groupe FDJ :
https://www.groupefdj.com/publications-et-resultats
Prochaine publication financière
Le groupe FDJ publiera son chiffre d’affaires du 1er trimestre 2024 le mercredi 17 avril après la clôture du marché.
Le groupe FDJ tiendra son assemblée générale le jeudi 25 avril 2024.
Déclarations prospectives
Le présent communiqué de presse contient des indications sur les objectifs du groupe FDJ ainsi que des déclarations prospectives. Ces informations ne sont pas des données historiques et ne doivent pas être interprétées comme des garanties que les faits et données énoncés se produiront. Ces informations sont fondées sur des données, des hypothèses et des estimations considérées comme raisonnables par le Groupe. FDJ intervient dans un environnement concurrentiel et en évolution rapide. Le Groupe n’est donc pas en mesure d’anticiper tous les risques, incertitudes ou autres facteurs susceptibles d’affecter son activité, leur impact potentiel sur son activité ou encore dans quelle mesure la matérialisation d’un risque ou d’une combinaison de risques pourrait avoir des résultats significativement différents de ceux mentionnés dans toute information prospective. Ces informations sont données uniquement à la date du présent communiqué de presse. Le Groupe ne prend aucun engagement de publier des mises à jour de ces informations ni des hypothèses sur lesquelles elles sont basées, à l’exception de toute obligation légale ou réglementaire qui lui serait applicable. FDJ communiquera au marché toute mise à jour des informations présentées susceptible d’avoir une influence significative sur ses activités, ses résultats, sa situation financière ou ses perspectives, conformément à la réglementation applicable, et respectera les obligations d’information permanente applicables à toute société, dont les actions sont admises aux négociations sur le marché réglementé d’Euronext à Paris.
[1] Intégrant Aleda et l’Addition en année pleine en 2022 et excluant la contribution 2023 de PLI et ZEturf
[2] Le PNJ correspond au Produit brut des jeux (PBJ = mises – gains des joueurs) net des prélèvements publics sur les jeux
[3] Proposé à l’assemblée générale du 25 avril 2024
[4] Le soutien est apporté au fonds de dotation RPEJ
[5] Retenue au niveau du brut Urssaf
[6] Taux de PNJ s/ mises
[7] Cash-flow libre = flux de liquidité généré par l’exploitation après investissements liés à l’exploitation.
[8] Il correspond aux actifs financiers non courants, actifs financiers courants et trésorerie et équivalents de trésorerie, nets des passifs financiers non courants et des passifs financiers courants, diminués : (i) des dépôts et cautionnements donnés, courants et non courants ; (ii) de la trésorerie soumise à restriction ; (iii) des sommes allouées exclusivement aux gagnants du jeu Euromillions ; (iv) des titres non consolidés, principalement composés de parts de fonds de capital-risque (FDJ Ventures).
[9] Les titres non consolidés, présentés dans les actifs financiers non courants, sont exclus de la définition de l’Excédent Net de Trésorerie à partir du 1er janvier 2023 et retraités en conséquence.
[10] Trésorerie mobilisable = trésorerie & équivalents de trésorerie nette des fonds Euromillions, et les dépôts mobilisables à moins de trente-deux jours.